Comment, au travail, faire en sorte que les violences sexistes et sexuelles diminuent ? Comment faire prendre conscience à tous que l’époque où ces faits graves et courants, qui étaient une norme, est en passe d’être révolue ?
La CAP des contrôleurs du 5 décembre a abordé ce sujet qui nous concerne toutes et tous. La CFE-CGC a appelé à un débat serein et une écoute objective et entière sur ce sujet fort sensible et grave, celui des violences faites aux femmes.
Pour mémoire :
- les violences faites aux femmes peuvent être de nature sexuelle, physique, mentale et économique, et être infligées dans la sphère publique ou privée, dans n’importe quel secteur
- les violences sexistes et sexuelles peuvent avoir des répercussions tout au long de la vie des victimes
- Au travail, les violences sexistes et sexuelles prennent une multitude de formes : agissements sexistes, discriminations fondées sur le sexe, harcèlement sexuel, sexiste ou moral, agressions sexuelles, violences physiques, viols…
- Une femme sur trois a déjà été confrontée à une situation de harcèlement sexuel au cours de sa vie professionnelle
- 6 % des agressions sexuelles interviennent dans la sphère professionnelle et 11 % des gestes déplacés sont subis sur le lieu de travail
- les auteurs de ces actes sont le plus souvent des collègues, puis l’employeur ou le supérieur hiérarchique
- Seulement 5 % des cas ont été portés devant la justice. Dans 40 % des cas rapportés, la résolution s’est effectuée au détriment de la plaignante, avec des conséquences directes sur son emploi
- Les hommes comme les femmes peuvent être victimes de violences sexistes et sexuelles. Toutefois, les victimes de violences sexistes et sexuelles sont majoritairement des femmes.
Retrouvez notre liminaire lue le 5 décembre 2024.