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À notre demande l’administration s’engage à préciser dans les LDG le processus de mobilité pour les postes hors liste

Lors du GT du 25 mars 2025, l’administration avait évoqué la possibilité de mettre à jour les lignes directrices de gestion (LDG) des mobilités. La dernière mise à jour, pour inscrire des durées maximales pour certains postes, avait eu lieu courant 2021. Le GT du 6 mai 2025 a été le premier GT consacré à ce sujet d’importance. Un deuxième GT est prévu à l’automne pour un passage en CSA éventuel d’ici la fin de l’année.

Nous avons conditionné notre participation aux discussions à un engagement ferme de l’administration pour que soit précisé dans les LDG le processus de mobilité pour les postes hors liste. Nous avions déjà formulé cette demande en dialogue social de réseau et dans notre communiqué du 7 avril 2020. Ce sujet avait contribué à orienter notre vote contre ces LDG en 2020.

Depuis 2020, le nombre de situations de mobilité ressenties comme « forcées » et sans préavis pour les agents affectés sur des postes hors liste se sont multipliées. Elles ont démontré la nécessité de transparence sur les règles à suivre par l’administration pour ces mobilités particulières, afin de mettre fin aux dérives. Lors du GT du 6 mai, l’administration s’est engagée formellement et clairement à donner une suite favorable à notre demande. Nous serons attentifs à la proposition qui sera faite dans le cadre du prochain GT.

Autres sujets abordés sur lesquels nous sommes ouverts à une discussion : les mobilités Outre-Mer, les affectations au fil de l’eau pour compléter les campagnes de mobilité (à préciser), les campagnes B&C internes dans les DR multi sites (en attente de résultats de deux expérimentations), les recrutements sur Choisir son Service Public (CSP).
En revanche, nous sommes plus réservés sur les durées minimales et maximales de postes.
Un échange sur la possibilité, pour les agents de catégorie B, d’accéder à des postes de A a eu lieu. Nous avons choisi de ne pas participer à ce stade : le sujet est complexe et mérite une réflexion approfondie, en lien avec les possibilités de promotion.

Autre sujet abordé lors du GT du 6 mai : les promotions au choix. Après un exposé rapide de l’administration à partir de tableaux synthétiques peu informatifs, plusieurs sujets ont fait l’objet de discussions.
Sur les promotions de fin de carrière (à partir de 63 ans), nous avons été étonnés d’entendre que l’administration était sensible à valoriser les parcours des agents, mais pas pour les attachés voulant passer hors classe ou administrateur ! Pourquoi cette différenciation ? Ne peuvent-ils se prévaloir eux aussi de carrières méritantes ? De fait nous constatons qu’aucune promotion n’a eu lieu après 63 ans à partir du grade d’attaché principal.
Le sujet des promotions au choix successives a été abordé et l’administration a clairement indiqué que de telles promotions ne devaient être qu’exceptionnelles. Nous rappelons qu’il s’agissait d’une demande clairement formulée dans notre communiqué du 18 janvier 2021 ; nous n’avons pas changé d’avis ; la CFDT semble aller aussi dans ce sens.
Nous regrettons l’absence de statistiques détaillées par établissement ou directions de la DG et par tranche d’âge sur les agents promouvables. En l’absence de ces informations, les résultats disponibles sont peu lisibles.  

Enfin, nous avons noté une alerte de l’administration sur la scolarité des élèves issus du concours interne à l’Ensai, qui découragerait l’accès des femmes à cette voie de progression de carrière. Nous avions souligné ce sujet à plusieurs reprises, notamment dans notre communiqué du 10 mars 2022.

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