Stéphane Richard, référent du syndicat CFE-CGC Insee pour l’encadrement supérieur, a rencontré Arnaud Lacaze, directeur de cabinet de Laurent Marcangeli le 9 avril. Il faisait partie de la délégation de la Fédération CFE-CGC des services publics mobilisée pour l’occasion autour de son président Stanislas Gaudon. La mise en œuvre de la réforme de la haute fonction publique pour les corps techniques (Mines, Ponts, Ingénieurs de l’armement, Administrateurs et Inspecteurs généraux de l’Insee) était à l’ordre du jour de cette réunion.
Lors de cette réunion, le directeur de cabinet a indiqué que le sujet de la réforme de la haute fonction publique appliquée aux corps techniques avait été mise de côté par le précédent gouvernement mais qu’aujourd’hui, il est nécessaire de la poursuivre sans oublier les autres corps A+ (directeurs d’hôpital, administrateurs territoriaux, commissaires de police…). Certes, le coût budgétaire résiduel (autour de 20 millions d’euros pour la bascule indiciaire des corps techniques) demeure un enjeu mais aussi le fait de donner du sens à cette réforme. Le directeur de cabinet nous a notamment rappelé que pour les administrateurs de l’État, une panoplie de mesures avaient été mises en oeuvre en contrepartie de la fusion de 14 corps. Cependant, Arnaud Lacaze a précisé qu’il était exclu de revenir sur la question d’une éventuelle fusion des 4 corps techniques.
Enfin, concernant le calendrier, le directeur de cabinet a indiqué souhaiter aboutir sur ce dossier avant l’été 2025, pour une prise en compte dans le budget 2026.
