Depuis le 1er mars 2025, en cas d’arrêt maladie ordinaire, après prélèvement du jour de carence, les agents de la Fonction publique sont rémunérés à hauteur de 90 % du traitement indiciaire et de leurs indemnités, contre 100 % auparavant
Cette mesure, ajoutée au jour de carence déjà existant, vient accroître leurs difficultés financières et réduire un peu plus encore leur pouvoir d’achat. Et ceci, malgré l’opposition unanime des organisations syndicales au Conseil commun de la Fonction publique.
La Fédération CFE-CGC des services publics, qui avait pris une part importante dans cette opposition, en dénonçant ce prélèvement sur les personnes les plus fragiles – celles affectées par une maladie qui leur impose de s’arrêter – sur fond de « fonctionnaire bashing », avait calculé que le coût supplémentaire de cette mesure pour un agent percevant la rémunération moyenne pour la Fonction publique d’État (EQTP 2022) et qui serait contraint de s’arrêter durant trois mois pour cause de maladie serait d’environ 800 euros.
La CFE-CGC Insee s’était associée à cette revendication à travers une Actualité sur son site. Aujourd’hui, nous relayons la pétition intersyndicale en faveur de l’abrogation du jour de carence et du maintien de la rémunération à 100 % en cas de congé de maladie ordinaire et invitons chaque agent qui le souhaite à la signer en cliquant sur ce lien : https://www.lespetitions.fr/petition/6/sign ou le QRCode ci-dessous.
Pour en savoir plus :
– Notre Actualité du 4 mars 2025
– Le congé-maladie du fonctionnaire sur fonction-publique.fr
– L’article L.822-3 du code général de la Fonction publique
– Un extrait du rapport sur l’état de la Fonction publique (voir pages 166 et 167)
